Une histoire inspirante : Vous n’êtes pas seuls…
J’ai eu la chance de rencontrer Maude, il y a un peu plus d’un an, dans le cadre de mon travail d’intervenante jeunesse en persévérance scolaire 12-15 ans, au Carrefour jeunesse-emploi Papineau. À l’époque Maude était en secondaire 1 et elle vivait plusieurs difficultés personnelles, familiales et scolaires qui faisaient en sorte qu’elle n’avait plus l’énergie de fréquenter l’école. C’est chose du passé! Aujourd’hui elle nous raconte comment elle fait pour surmonter ses problèmes et persévérer. Carolyne Brunet, intervenante en persévérance scolaire CJEP
« Salutations!
Comme le dit si bien Carolyne, j’ai eu beaucoup de bas dans ma vie. J’en ai encore cette année croyez-moi… Il y a près d’un an, j’étais déprimée. Je n’avais plus le goût de mordre la vie à pleine dent, la motivation d’aller en cours avait disparu, l’appétit n’était plus au rendez-vous, le sourire qui était sur mes lèvres était que plus faux alors que les jours passaient…
J’essaie aujourd’hui, d’apprendre à laisser le passé là où il est, car le passé ne devrait pas nous détruire, mais nous rendre plus fort pour affronter la vie et cela Carolyne m’a aidée à le comprendre.
Comment je m’en sors ? Un mot : La persévérance. Oui, en pleine détresse il est difficile de se l’avouer, mais il y a de l’espoir si nous acceptons de relever la tête et d’avancer un pas à la fois. Oui, c’est difficile, mais aller chercher de l’aide ne sera jamais impossible.Quand j’ai enfin accepté que l’on m’aide, Carolyne ainsi que beaucoup d’autres étaient là.
Au début, je l’avoue, j’étais fermée comme une huitre, mon passé me hantait. Je me posais beaucoup trop de questions qui malheureusement sont sans réponses, car je ne peux pas voir l’avenir. J’étais anxieuse. Aujourd’hui encore je le suis, mais grâce à l’aide de tous je le suis moins. Aujourd’hui, l’appétit est revenu, j’ai repris l’école, dès fois même, je souris avec un sentiment nouveau pour moi : la joie. La joie de quoi vous demandez vous? je vais vous le dire avec plaisir, la joie de ne pas avoir abandonné, d’avoir persévéré dans toutes ces épreuves de la vie. Oui, j’ai encore des bas, mais c’est naturel, car on ne guérit pas d’un coup après une période difficile.
La douleur, la colère, la peine, la dépression… Elle nous mange, nous tue de l’intérieur… Malgré tout, trouvez-vous des encrages à la vie. Nous-en avons qu’une, il ne faut pas la détruire, nourrissez-là de joie de vivre. Si vous pensez une seule seconde qu’une personne a détruit à tout jamais votre joie de vivre : relevez la tête et prouvez à cette personne qu’elle a tort.
J’ai eu tort autrefois et regardez-moi aujourd’hui, je vais mieux. Oui, les blessures restent gravées, mais les sourires, les paroles, les gestes de toutes ces personnes qui vous accompagnent et qui vous aident à persévérer restent gravés dans notre mémoire. Il y a des Intervenantes jeunesses, des professeurs, les T.E.S de l’école, vos parents et amis même si vous ne pensez pas qu’ils peuvent vous aider vous avez tort! Ne l’oubliez jamais ! Vous n’êtes pas seule et jamais vous ne le serez!
Comme Victor Hugo le dit si bien : ceux qui vivent sont ceux qui luttent.
Maude Gendron une élève de la CSCV.
École Louis-Joseph-Papineau »